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Le 8 mars et la réalité sociale des Femmes à travers le monde



Célébrée cette année sur le thème " Pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l'égalité des sexes  ", la journée internationale des droits des femmes et des filles est une initiative entreprise par beaucoup d'organisations, dont l'Organisation des Nations-Unies (ONU) , dans l'objectif de faire valoir les droits de la gente féminine à travers le monde. Cette journée qui a pris naissance suite à de mauvaises situations sociales, marquant des moments symboliques dans l'histoire de l'humanité, représente un fait normal pour certaines personnes qui pensent, que les femmes méritent d'être marquées dans l'histoire par leur travail tandis que pour d'autres, elle est vue comme une sorte de revendication sociale entreprise à l'égal des hommes. Cependant, malgré cette journée ainsi considérée, ces dernières  ne cessent de faire face quotidiennement à des abus de toutes sortes dans chacune société existante.

Fanm se poto mitan". Partout dans le monde, le 8 mars est le jour spécial réservé dans tous les calendriers pour mettre en valeur des Êtres chers et importants résumés en un seul mot " Femme ".Fanm se nanm mond lan", " fanm bay lavi", " fanm se lavi", telles furent les déclarations de Corneille Saint Fleur, un étudiant de l'Université d'État d'Haïti (UEH) qui, particulièrement a grandi dans un milieu en partie féminine, qui a fait savoir sans cette créature humaine, il ne serait pas présent aujourd'hui. En faisant éloge à sa mère, ses amies ainsi que ces proches familiales précisément ses soeurs, pour lui, les femmes devraient être protégées sous toutes formes.

Lâchant ces mots" âme protectrice, symbole d'existence, gestionnaire de foyer", suivant sa réflexion, personne ne peut occuper son enfant en plus gérer sa maison aussi bien qu'une femme. Un Être qui mérite d'être chouchouté,  soigné sans violence aucune, ne devrais pas être valorisé en seul jour de l'année, pour reprendre celui-ci qui  considère cette date tout simplement comme un manque d'égard aux femmes, d'où " exclusion teintée" est  l'expression utilisée pour faire passer ses mots.

Malgré ce jour destiné pour la valorisation de leurs droits et le travail qu'elles fournissent partout  à travers les 5 continents  :  Afrique, Europe, Amérique, Asie et Océanie, elles ne cessent de subir des cas de violences physiques, verbales, sexuelles. D'où un nombre de 213 000 femmes en moyenne âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physique et sexuelle, sans compter celles ayant victime de viols ou tentatives de viols dans un tarif élevé à 70 % . 

Traversant chaque pas dans l'histoire de l'existence avec l'objectif d'atteindre à tout prix le but visé qui concerne " le respect de leurs droits ainsi que l'égalité sociale vis-à-vis des hommes en disant " non!" au divers types d'abus qu'elles subissent, plusieurs luttes ont été entreprises mondialement dans le temps par beaucoup d'entre elles, et que ces combats font encore parler d'eux jusqu'à date.

Cette journée, comme d'habitude marquée soit par des conférences, des activités culturelles, sociales, des marches pacifiques, des tournées médiatiques, a connu une longue histoire chronologique d'après l'ONU. Sortant de 1909 pour arriver à 1917, selon certaines informations, cette journée ne s'organisait pas respectivement le 8 mars de chaque année; par la suite, c'est à partir de 1975 que  l'ONU commence à le célébrer le 8 mars jusqu'à nos jours.

Battues, maltraitées, domestiquées, vendues comme esclaves sous toutes formes, partout dans le monde elles ne sont pas tout à fait respectées comme souhaiter. En dépit de tous ces traitements inadéquats, les forces de l'humanité pour parler des femmes, ne cessent d'apporter leurs aides dans tous les domaines existants partout dans le monde. Pour reprendre l'allocution de Corneille  :  " un monde sans Femme ne vaut rien , c'est comme un corps sans vie", avec une remise en question de l'expression musicale du chanteur haïtien Jean Jean- Roosevelt disant: " donner le monde aux femmes".


Ainsi dire, si sans elles la vie n'aurait pas de sens, le monde fonctionnerait mal, et si elles restent et demeurent le symbole de la vie, de l'amour, de la protection, de la douceur,  si encore elles sont de bonnes gestionnaires représentant globalement " le symbole de l'existence" dans toutes les sociétés humaines; Pourquoi aujourd'hui en 2023 le taux de violences sexuelles, verbales, physiques, psychologiques sur elles persiste encore? Où sont passés les mérites de bons traitements, du respect, de la protection stipulés en leur faveur chaque année par ces institutions défendant soit disant leur droit en Haïti, pour citer le ministère de la Condition Féminine et des Droits de la Femme ( MCFDF), solidarité Fanm ayisyèn (SOFA)?

 

#viesocialedesfemmesdanslemonde

#propenh-life


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Auteure : Christina Juliana VILMÉ

Journaliste, Dessinatrice, étudiante finissante en Histoire de l'Art et Archéologie, responsable de propenh-life à Propenh-Doc, passionnée de recherches et de faits divers.

extensivepressehaiti@gmail.com


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