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POURQUOI SOMMES-NOUS NÉS.ES DANS CE MILIEU?

Est-ce un destin ou un choix?

D'une manière générale, représentant toujours l'avenir de chaque société, comme on le stipule de temps à autre, en attendant d'eux.elles des médecins, avocats.es, ingénieurs.es selon les règles construites par la société haïtienne, et très souvent échoués.es, ou passant à côté de leur rêve vu les conditions auxquelles ils.elles sont exposés.es dans ce territoire chaque jour; où l'éducation pour nos dirigeants n'a aucune importance ,avec les gens de la classe moyenne qui connaissent un déclin économique. Cependant, malgré ces divers moments chaotiques auxquels les enfants haïtiens.nes font face, beaucoup d'entre eux.elles espèrent voir une autre Haïti, surtout ceux et celles de la classe la plus défavorisée.

Se trouvant tous les jours au bord des routes, sur les trottoirs précisément, en populace sur les places publiques de la capitale, spécifiquement à Port-au-Prince au Champs-de-Mars sur la place Pompier, celle de Canapé-vert et à Pétion-Ville dans les environs des places Boyer et Saint-Pierre, ces derniers et dernières n'ont personne sur qui compter d'une manière ou d'une autre. Et leur soif se résume comme suit :

Nous voulons le support de l'État notre pays, nous ne voulons plus quémander dans les rues ni sur les trottoirs, nous voulons aller à l'école comme les autres, nous sommes affamés.es nous voulons de la bonne nourriture ", tels sont les mots de beaucoup d'enfants haïtiens.nes qui épousent ou bien plus arpentent les rues de la capitale au quotidien.

Livrés.es à eux-même, aussi exposés.es à toutes sortes de problèmes sociaux, ils.elles font toutes sortes de travail pour gagner de l'argent et de même répondre à leurs besoins quotidiens, pour citer " bourretier, porteurs de marchandises... , ou bien plus mendiants.es cireurs de bottes"...

Munis.es d'un morceaux d'étoffe, petit ou gros, défilant dans les rues de Pétion-Ville surtout, aussi dans les parrages de Delmas en grande majorité, ces sans abris négligent pas à essuyer les voitures privées ou publiques pour trouver de quoi survivre, qui pour eux paraît normal comparablement aux gens haut gradés qui le considère comme de sale boulot,  et qui sont partis avec comme salaire de leur main-d'oeuvre après avoir fini de les insultés suivant ces mots " pito w pa al chache yon bagay serye pou w fè " . Ces travaux, le plus souvent sont revenus à une récompense de 5 jusqu'à 25 gourdes aux maximum, où ces enfants en majeure partie n'arrivent pas vraiment à totaliser un gain en moyenne pour répondre correctement à leurs besoins.

Par conséquent, plusieurs sont victimes du dépouillement de leurs recettes par les plus âgés.es qu' eux.elles , où ces jeunes adolescents en particulier s'obligent à s'intégrer dans toutes sortes d'actions , de vies maladroites pour apporter quelque chose à la maison aussi à leurs parents qui, le plus souvent sont les principaux responsables de leur mendicité dans les rues.

Étant vulnérables, aussi sous-nommés.es kokorat, ces enfants et aussi jeunes ont pourtant de grands rêves comme tous et toutes les enfants du monde. Toujours dans leur déclaration un.e docteur.e, un.e agronome, un infirmier.ère, un.e avocat.e est toujours cité (e) en espérant un jour le concours de l'État qu'il rêve vraiment. Utilisant souvent les trottoirs, les seuils de certaines maisons pour logement peu importe la température et les mythes haïtiennes de la nuit, ces nomades s'arrangent pour faire une paupière. Mal vêtus.es, mal nourris.es et bien dépigmentés.es par le soleil les jeunes filles sont surtout les cibles de certains violeurs, et aussi les marchandises de certains propriétaires des bars restaurants -dansant de la capitale qui les obligent à se prostituer pour de l'argent.

Ainsi, soumis.ses à ces différents types de vie, au quotidien en Haïti, tout comme au temps de l'esclavage de la colonie de Saint-Domingue par la métropole ;  les enfants de rues méritent beaucoup plus d'encadrement sur tous les points. Les 3 piliers de la société doivent intervenir dans leur situation, pour parler de " l'église, la famille et l'école". Les centres d'hébergement, orphelinats pour jeunes et enfants de cette île doivent être placés sur haute surveillance et aussi les institutions sociales tel : ( le Ministère des Affaires Sociales) doivent penser à voir comment s'organiser dans l'assurance du bien-être de ces derniers.ères. Et en dépit de tout, malgré les problèmes confrontés, de très bonnes assistances continuent à être l'objet principal de leur demande faite à l'État haïtien chaque nouvelle année, et sur ce aucune disposition n'est encore prise jusqu'à date.

Auteure: Christina J.VILMÉ

Rubrique: Tikras Lapawòl

extensivepressehaïti@gmail.com

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